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 Une rencontre qui change la vie

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Date d'inscription : 04/08/2017

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MessageSujet: Une rencontre qui change la vie   Une rencontre qui change la vie EmptyJeu 30 Avr - 17:08

Il y a de cela plusieurs saisons, très exactement à la première lune de la deuxième [Définir quand] ère naissait dans une ferme modeste non loin de [Lieu], une enfant.
Au vu de la pleine lune et des sombres nuages qui la recouvraient, les anciens du village dirent aux parents que leur enfant serait chétive et poursuivie par la malchance. Alors que le père pestait à l’extérieur en maudissant la nuit qui avait laissé voir le jour à ce nouveau fardeau, la mère pris en pitié le nouveau-né et ne put s’empêcher de le tenir serrée contre sa poitrine. Elle lui donna pour prénom « Hélène » qui signifie « éclat du soleil », elle espérait ainsi atténuer son manque de chance.

Comme le présage fût le même pour tous ses enfants, le père pensait à une
malédiction. Se sentant couvert de honte par cette famille misérable dont il avait hérité, il ne put s’empêcher de leur faire payer cet affront. Il leur imposa des tâches plus rudes que ce que leur corps ne pouvait supporter, il ne leur laissa pour couches que celles utilisées par les animaux, et si l’un des enfants trouvait le courage de se révolter, le père savait répondre par une pluie de coups. Ce qu’il n’avait pas compris c’est qu’il était la seule malchance de ses enfants, puisque les prédictions des anciens étaient fausses. En effet, ils recevaient des présents d’une famille rivale pour qu’en retour, ils fassent de faux présages.

Tandis qu’un à un les enfants quittèrent la maison, Hélène ne pouvait se résoudre à quitter sa mère. Elle ne voulait pas l’abandonner à un ivrogne qui passait maintenant son temps à boire à la taverne la plus proche. Mais sa mère était lasse, lasse des plaintes du père, lasse des multiples coups reçus. Ce fût un jour de printemps, alors que les bourgeons venaient à peine de s’ouvrir face aux premiers rayons du soleil, que la mère se laissa mourir pour enfin rejoindre ses ancêtres, le sourire aux lèvres elle expira son dernier souffle. Hélène quitta alors la maison laissant derrière elle, les délires de son père.

Après plusieurs aubes et crépuscules passés dans une forêt sombre peuplée de spectres, Hélène pénétra dans la ville de [Lieu]. Elle y erra pendant quelques temps n’y trouvant aucun travail, et s’adonnant au vol pour pouvoir survivre, jusqu’au jour où elle apprit une rumeur par la gérante de l’auberge, on recherchait une servante dans un domaine à quelques kilomètres de là. Sans plus attendre, elle s’y rendit.

Bien que de l’extérieur, le manoir lui apparut déjà majestueux, le hall la fascina encore plus. Une foule s’affairait à l’intérieur. Une foule où toutes les classes se côtoyaient. Paysans, bourgeois, nobles allaient et venaient. Elle s’avança vers l’homme qui semblait être le majordome et lui parla de la place de servante. Un bref entretien avec la gouvernante et elle faisait parti du personnel.

« On a besoin de beaucoup de gens en ce moment, dans deux jours ce sera le mariage du fils du comte et tout doit être parfait. Vous allez partir avec ces deux hommes que vous voyez là-bas, vous irez ensemble jusqu’à [Lieu-ville]. Allez les voir ils vous expliqueront de quoi il retourne » Hélène n’eut pas le temps de prononcer une phrase que la gouvernante était déjà entrain de donner d’autres directives à droite et à gauche.

Arrivés à [Lieu-ville] et fatigués par le voyage, ils décidèrent de prendre une chambre à l’auberge. A peine venait-elle de rejoindre les bras de Morphée, que des acclamations extérieures la réveillèrent. Intriguée par tant d’agitation, Hélène sortit de l’auberge. Elle suivit le bruit et les cris et entra dans une vielle grange. Des guerriers mesuraient leur force et leur dextérité. Deux hommes s’affrontaient au centre de la pièce tandis que d’autres pariaient sur leur sort. A sa grande surprise, Hélène remarqua que les duels opposaient également les femmes entre elles, celles qui avaient fait de leur épée, le prolongement de leur bras.

Ne connaissant aucune technique de combat, et ne possédant sur elle qu’une vielle dague rouillée, volée à un vieillard, Hélène hésita à s’essayer aux duels. Elle était sur le point de quitter la pièce, quand tout à coup un guerrier à l’allure fière et sûre, entra dans la place. Elle observait le guerrier inconnu. L’habileté avec laquelle il manipulait son épée, la fascinait. Il gagna le combat et elle sortit quelques instants de la grange. Après avoir regarder à droite et à gauche, si personne n’étaient dans les parages, elle sortit sa dague et se battit contre un adversaire imaginaire. Le guerrier à l’allure fière sortit à son tour et l’observa amusé avant de l’aborder. La pauvre était rouge de honte.

Après une agréable et longue discussion, elle apprit qu’il s’appelait Romain, qu’il était originaire d’une petite ville du Sud et qu’il était seulement de passage à [Lieu-ville]. Elle lui fit part de son désir de savoir combattre, elle aussi. Il décida alors de la prendre sous son aile et d’en faire son élève. Hélène abandonna donc ses compagnons et partit avec son nouvel ami sur les chemins qui mènent vers [Lieu].

Au fil des séances d’entraînement, une tendresse particulière s’installa entre l’élève et le maître. Bien qu’Hélène multipliait les maladresses aux combats, Romain continuait de l’encourager sans jamais douter d’elle. N’ayant jamais connu ce sentiment de confiance, Hélène ne pouvait faire autrement que de tomber sous le charme de ce guerrier aux allures de prince. L’amour les réunissait désormais.

C’est alors qu’un matin, se rendant sur ses terres natales, on lui apprit que son père avait rendu son âme à Dieu la veille. On l’avait retrouvé près des champs et on l’avait étendu sur sa couche. Hélène envoya un enfant au village où demeurait Romain, pour le prévenir. Il mit peu de temps à la rejoindre et l’aida à enterrer le corps. Hélène vendit les bêtes et la terre aux plus offrants mais ne put se résoudre à vendre la maison. Voyant la tristesse de sa compagne, Romain décida de l’emmener loin de [Lieu-ville du début], afin de lui faire oublier sa peine.

La vie qui avait été souffrance et chagrin pour elle, devenait enfin bien-être et bonheur.
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